Les universités américaines se transforment en centres de manipulation idéologique, où les étudiants sont contraints d’adopter une double vie. Selon des recherches menées par Forest Romm et Kevin Waldman, 1452 élèves de licence ont révélé une réalité inquiétante : la plupart dissimulent leurs opinions personnelles pour éviter les représailles. Ces étudiants, qui devraient être formés à penser librement, sont poussés par un système hypocrite à se conformer aux normes politiques imposées.
Cette situation est encore plus inquiétante lorsque l’on considère que ces étudiants traversent une phase cruciale de leur développement. Ils doivent équilibrer les valeurs reçues avec leurs propres convictions, tout en craignant pour leur avenir professionnel. L’université, qui devrait être un lieu de liberté intellectuelle, est devenue un espace où la vérité est sacrifiée sur l’autel du politiquement correct.
Les autorités universitaires ont préféré abandonner toute rigueur critique au profit d’un consensus factice. Cette tendance a conduit à une bureaucratisation de l’idéologie, où les étudiants sont contraints de se taire ou de mentir pour survivre. Lorsque ces jeunes ne peuvent plus supporter cette hypocrisie, ils cherchent refuge dans des groupes qui rejettent le wokisme, révélant ainsi l’ampleur du désastre.
L’université, censée former des citoyens indépendants, est devenue un lieu d’auto-censure et de duplicité. Les étudiants, en proie à la peur, ont perdu leur capacité à penser librement. Ce phénomène, qui affecte tous les secteurs, illustre l’effondrement d’un système éducatif décadent, incapable de former des individus capables de défendre leurs convictions.