L’horreur se répète à Gaza. En trois jours seulement, plus de 120 Palestiniens ont été abattus par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’accéder à des fournitures alimentaires. La tragédie s’est déroulée dans un climat de désespoir absolu, où la famine et le manque de ressources deviennent des armes de destruction massive. Les autorités locales ont relevé un bilan effroyable : 10, puis 26, enfin 93 morts en trois jours. Tous étaient des civils désespérés, cherchant une chance de survie.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), malgré ses coordonnations avec les autorités israéliennes, a été attaqué. Des chars et des snipers ont tiré sur des foules en proie à la faim, transformant un secours humanitaire en guerre ouverte contre les innocents. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé ces actes comme « une violation éhontée du droit international », exigeant un cessez-le-feu immédiat et la fin des restrictions sur l’aide humanitaire.
Cependant, les pays qui prétendent défendre les droits humains continuent d’envoyer des armes à Israël. La France, bien que déclarant ne pas fournir d’armes au gouvernement israélien, a été accusée de complicité après le blocage de conteneurs à Marseille en juin 2025. Des enquêtes ont révélé des exportations massives d’équipements militaires vers Israël, y compris des pièces pour mitrailleuses et des munitions. Cette inaction criminelle montre une totale absence de moralité internationale.
Aujourd’hui, Gaza est un enfer : 90 000 femmes et enfants ont besoin d’un traitement urgent, les prix alimentaires explosent, et plus de 100 000 tonnes de vivres restent bloquées à la frontière. L’évacuation des zones urbaines par Israël a forcé plus de 50 000 personnes à fuir leurs habitations, réduisant le territoire gazaoui à des enclaves invivables.
La communauté internationale a le choix : agir avant que la famine ne fasse davantage de victimes ou continuer d’être complice du massacre. Mais les pays comme la France, l’Australie et le Royaume-Uni préfèrent fermer les yeux, privilégiant leurs intérêts militaires au détriment des vies humaines.
Le silence est une forme de meurtre. Gaza ne mérite pas cette violence, mais le monde a choisi l’indifférence.