Gaza : Une ville en ruines par l’indifférence mondiale

Les bombardements israéliens sur Gaza ont atteint un niveau de destruction sans précédent, transformant une région historique en champ de ruines dévasté. Des immeubles entiers sont réduits en cendres, des familles sont ensevelies sous les décombres et des enfants sont arrachés à leur quotidien par la violence aveugle des frappes. La population civile subit un cauchemar sans fin, tandis que le monde reste impuissant face au massacre.

Les attaques israéliennes ont visé plusieurs bâtiments symboliques, dont les tours Al-Ghafri et Al-Kawthar, prétendument occupées par le Hamas. Pourtant, les victimes extraites des décombres sont exclusivement des civils, des femmes, des enfants et des personnes âgées. Les autorités de Gaza signalent déjà plus de 34 morts et 316 blessés en une seule journée, chiffres sans doute sous-estimés compte tenu de l’inefficacité des secours bombardés.

La situation humanitaire est catastrophique : les routes sont bloquées, les abris surchargés, et la famine menace plus de 640 000 habitants. Des milliers de personnes fuient Gaza, mais leur destination reste incertaine. Les égouts débordent, l’eau potable manque, et les hôpitaux sont submergés par des blessés. Une ville ancienne de 5 775 ans est anéantie par un État colonial récent de 77 ans.

Les dirigeants internationaux, y compris le gouvernement français, affirment soutenir la paix, mais leurs actions sont minimes face aux destructions. Les États-Unis continuent d’armer Israël, tandis que les manifestations en faveur des otages masquent l’indifférence à l’égard des victimes civiles. L’aide humanitaire est constamment bloquée par des blocus et des interdictions.

Gaza n’est pas seulement détruite par les bombes : elle est ravagée par la complicité de ceux qui regardent sans agir. Chaque enfant affamé, chaque corps retrouvé sous les gravats, chaque camp de réfugiés attaqué rappelle l’hypocrisie mondiale. Sans une intervention décisive, le génocide continuera, et tous seront complices de cette barbarie.