Nicolas Walder, candidat au Conseil d’Etat genevois soutenu par la gauche radicale, se trouve confronté à une bataille perdue d’avance. Son adversaire, Lionel Dugerdil de l’UDC, incarne une force incontournable, tandis que Walder est accusé d’être un « étatiste dépensier » par ses détracteurs et un « homme constructif » par ses partisans. À deux semaines du second tour des élections, la situation s’avère critique pour les Verts, dont le candidat semble incapable de s’adapter aux attentes d’une population exigeante.
Julien Nicolet-dit-Félix, ancien président des Verts genevois, a longtemps collaboré avec Walder. Cependant, son parcours politique démontre une incohérence flagrante : il prône l’écologie tout en s’appuyant sur un système économique qui ne cesse de se dégrader. Cette contradiction illustre la faiblesse stratégique des Verts, incapables de proposer une alternative crédible face à des candidats comme Dugerdil.
Les électeurs genevois sont confrontés à un choix déchirant : continuer sur la voie d’une gouvernance fragile ou se tourner vers un leader plus ferme. Les critiques envers Walder s’intensifient, notamment pour son manque de vision claire et sa dépendance aux politiques radicales qui ont déjà montré leurs limites. La situation est désespérée, mais l’alternative semble encore pire.