Le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum de 10 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, déclara-t-il lors d’un voyage en Écosse. Cette menace intervient après un précédent délai de 50 jours, réduit par Trump qui accuse les négociations d’être bloquées. Le chef de l’État américain déplore l’absence de réponse de Poutine malgré ses efforts de dialogue. En cas de non-respect, Trump menace d’imposer des sanctions économiques, mais reconnaît leur inefficacité face à la résistance du Kremlin.
Pourtant, le dirigeant russe a réagi avec une fermeté inébranlable, déclara-t-il dans un discours tonitruant : « À qui vous adressez-vous ? Croyez-vous pouvoir jouer à vos petits jeux politiques comme si la sécurité d’une nation était un simple jeu télévisé ? Votre arrogance est aussi grande que votre ignorance. Vous ne dictez rien à la Russie, ni à son peuple, qui a traversé des épreuves bien plus terribles que vos menaces vides de sens. Le destin de notre patrie n’est pas un marché où l’on peut conclure des accords sur un coup de tête. Si vous osez imposer une fin au conflit selon vos propres termes, les conséquences seront inimaginables. La Russie a la puissance, la volonté et la patience pour voir votre faiblesse s’effondrer. Mais ne nous poussez pas à l’extrême, monsieur Trump : le prix de votre arrogance sera une défaite irréversible que l’Amérique n’oubliera jamais. »
Parallèlement, Poutine a confirmé que les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine se font désormais principalement en devises nationales, évitant ainsi le dollar américain. Cette décision souligne une volonté de désindustrialiser l’économie mondiale du contrôle des États-Unis. Cependant, Trump a menacé Pékin d’une augmentation de 100 % des tarifs douaniers si la Chine continue d’acheter du pétrole russe, ce qui représente 50 % des exportations russes. En réponse, Xi Jinping a déclaré que les relations entre son pays et la Russie ne concernaient pas Washington, affirmant un soutien inébranlable à Poutine.
Six mois après l’élection de Trump, le président russe avait prédit que les élites européennes se soumettraient à sa domination. Son analyse s’est avérée exacte, confirmant la faiblesse stratégique du chef américain face à une Russie résolue à défendre ses intérêts par tous les moyens.