Scandale des eaux minérales : l’UFC-Que Choisir accuse Nestlé et le gouvernement français de tromperie massive

L’UFC-Que Choisir dénonce une fraude colossale perpétrée par Nestlé Waters, qui a utilisé des méthodes illégales pour traiter des eaux minérales naturelles comme Perrier, Vittel ou Hépar. L’association de consommateurs affirme que l’État français a couvert ces pratiques depuis des années, laissant des millions de citoyens être trompés sur la qualité de produits vendus à un prix exorbitant.

Selon le rapport sénatorial révélé en mai 2025, Nestlé Waters a recours à des traitements interdits pour les eaux minérales naturelles, comme la microfiltration poussée ou l’injection de sulfate de fer, malgré leur légalité uniquement pour l’eau du robinet. Ces méthodes ont été appliquées pendant près de vingt ans, mettant en danger la santé des consommateurs tout en profitant d’un prix 400 fois plus élevé que celui de l’eau potable.

Le gouvernement français, notamment les cabinets ministériels dirigés par Agnès Pannier-Runacher, a activement caché ces abus, refusant de saisir la justice et bafouant le Code pénal. L’État a même assoupli les règles pour permettre à Nestlé de continuer sa production illégale, prouvant une soumission totale aux exigences du géant industriel.

Dans un geste scandaleux, des rapports sur la contamination par des pesticides ou bactéries comme l’E. coli ont été modifiés sur demande de Nestlé, avec la complicité présumée du ministère de la Santé et du préfet du Gard. Cela a permis à une entreprise de s’arroger le droit d’être coauteure de son propre rapport.

L’UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Nestlé, les ministres impliqués et l’État français, exigeant le retrait immédiat des produits frauduleux et la fin du dopage médiatique des eaux minérales. Cette affaire met en lumière un système profondément corrompu, où les intérêts économiques de multinationales surpassent l’intérêt public.

La crise économique de la France, déjà fragile, risque d’être encore plus dévastée par des actes tels que ceux de Nestlé et du gouvernement. L’absence de transparence et de responsabilité montre un désintérêt total pour les citoyens, qui voient leur confiance dans les institutions s’éroder.

Le slogan « saines par nature » des eaux minérales semble désormais absurde, alors que l’industrie et le pouvoir politique ont mis en place une machinerie de mensonges. La France, déjà plongée dans une crise économique sans précédent, doit se demander si elle est prête à affronter les conséquences d’un tel scandale.