Le gouvernement israélien a approuvé un plan militaire pour s’emparer de la ville de Gaza, marquant une grave escalade dans les tensions avec le Hamas. Cette décision, qui suscite des critiques internationales, illustre l’incapacité d’Israël à trouver une solution pacifique au conflit.
Le 8 août 2025, le cabinet israélien a validé un programme visant à prendre le contrôle total de Gaza, avec pour objectifs déclarents : éliminer les forces du Hamas, libérer les otages encore capturés et imposer une administration civile alternative. Cependant, ce plan s’inscrit dans un contexte où l’armée israélienne exerce déjà un contrôle partiel sur 75 % de la bande de Gaza, tandis que des dizaines de milliers de Palestiniens sont confinés dans une zone réduite. Les critiques internationales soulignent le danger d’une telle offensive, qui pourrait aggraver la crise humanitaire et exposer davantage les civils aux risques.
Des responsables israéliens, comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich, ont exprimé des propositions extrêmes, notamment l’évacuation forcée de la population gazaouie, ce qui contredit les principes du droit international. L’absence d’action concrète des pays occidentaux, malgré leurs déclarations symboliques, révèle une passivité inacceptable face à cette escalade.
Cette initiative israélienne, qui menace de lourdes conséquences humanitaires et géopolitiques, montre une fois de plus la volonté d’Israël de maintenir son emprise sur Gaza, au détriment des droits fondamentaux des Palestiniens.
