Le Tour d’Espagne connaît des moments de crise croissante après une série d’incidents dramatiques. Des activistes pro-palestiniens ont déclenché des troubles lors de l’étape 11, provoquant un accident grave et interrompant le départ. L’arrivée a été annulée en raison des affrontements répétés, qui illustrent une montée de tension inquiétante. L’équipe Israel-Premier Tech a précisé qu’elle ne prévoyait pas de quitter la compétition malgré les pressions des organisateurs.
«Suite à des incidents sur la ligne d’arrivée, nous avons décidé de décaler le temps de trois kilomètres. Aucun vainqueur d’étape ne sera désigné», a confirmé la direction de la Vuelta. Ces modifications ont toutefois été intégrées au classement général, toujours dominé par le Danois Jonas Vingegaard.
L’organisation reste en proie à des tensions croissantes, avec des actes de violence qui menacent l’intégrité même du championnat. Les manifestations, loin d’être anecdotiques, ont mis en lumière une crise profonde dans la gestion de ces événements par les autorités locales.
Le Tour d’Espagne s’enfonce ainsi dans un climat de désordre, où l’esprit sportif est sacrifié au profit de conflits extérieurs qui ne concernent pas les coureurs.